Le début du cauchemar arriva deux mois plus  tard lorsqu’on annonça les fiançailles de Salima avec cet individu qui s’appelait «Lamine », elle ,ne le connaissait mais elle savait une chose c’est qu’elle ne l’appréciait pas,il était dédaigneux et arrogant, d’un caractère insupportable, elle se demandait comment elle pourrait vivre avec un homme pareil,mais ce soir, ce n’était pas à ça qu'elle pensait, elle voyait toute sa famille si heureuse qui lui souriait qui l’enviait même,l’envier ?Comment pourrait-on l’envier, c’est elle qui les enviait, elle était censée passait toute sa vie avec un homme qu’elle n’aimait pas qu’elle n’appréciait pas et qu’elle ne connaissait même pas, et pourtant !C’était là son devoir, son devoir d’épouse, lui avait dit sa mère .Son devoir ?Elle avait envie d’en rire, comment pourrait-elle fonder une famille avec cet homme, cet inconnu, et surtout le pire de tout, ce qui l’épouvantait le plus,  comment pourrait-elle avoir des rapports sexuels avec lui, elle en était écoeuré, rien que l’idée de l’imaginer avec lui, ça lui donnait envie de vomir.

Aujourd’hui, c’était supposé être sa fête, elle était supposé être heureuse, pourtant elle n’avait qu’une seule idée c’était de s’enfuir, s’enfuir loin d’ici et partir, depuis quelque temps elle n’aspirait qu’a une chose :partir d’ici !Mais elle ne pouvait rien faire,Rien !!Ce soir, elle s’était faite belle,elle était partie chez le coiffeur tôt ce matin,elle était maquillée et habillé, mais elle se détestait, en fait elle se trouvait moche, elle se haissait meme, comment suis-je en arriver là,?peu à peu un sentiment de haine se développait chez elle,une haine profonde contre ses tradition, contre sa religion ,contre sa famille, contre cet inconnu qui lui servait de mari, elle les détestés tous ,elle était animé de sentiments qui lui étaient autrefois inconnus, la haine, le mépris, l’horreur et même le suicide,le suicide, elle y avait pensé,un jour on la retrouverait pendu dans sa chambre ou en bas de son immeuble,le crâne fracassé dans une marre de sang, et oui, c’est triste à dire mais elle y avait pensé, et même très souvent !

La fête touchait à sa fin, Salima se retira dans sa chambre, lassée et fatiguée, plus que deux mois avant le mariage !!

Le jour le plus heureux de sa vie avait sonné, qui en réalité s’était transformé, en un jours ou elle aurait voulu commettre un attentat suicide, on retrouverait tous leurs corps ensevelies, ah, elle y rêvait !!Mais elle ne laissait rien paraître, elle souriait  de son sourire béat et narquois et faisait semblant d’être heureuse, quoi de plus facile se dit-elle, encore faut-il vraiment l’être !!Elle avait appris à cacher ses sentiments, à ne laisser rien paraître, a être froide, elle ne voulait pas être comme ça mais elle le devait, si sa famille devinait ses pensées, il l’interneraient sûrement dans un asile psychiatrique, elle en était certaine !

La cérémonie touchait à sa fin, elle était en robe blanche, il lui passait l’alliance au doigt, comme elle aurait voulut la détruire et l’a lui lancé à la figure, sur ce elle fit  de même et lui passa l’alliance à son tour, soudain un cohorte de cris s’élevèrent, elle souriait mais en réalité, elle avait envie d’en vomir, quelle stupidité ! Là, elle et son mari se retirèrent dans leur chambre (c’était devenu son mari !!)et le massacre commença, évidement il fallait qu’ elle aie des rapports sexuels avec lui, ça la dégoûtait, il commença à l’embrasser et bientôt elle goûta à sa salive amer et acre, c’était si mauvais qu’elle eut envie de vomir, ensuite il la déshabilla,elle se laissait faire,mais au fond elle était dégoûté, elle avait envie de s’enfuit,il commença à la pénétrer, il était brute et ça lui faisait horriblement mal, elle ne ressentait  que la douleur, ni le désir ni l’extase dont elle avait tant entendu parler, il s’enfonça en elle  et là elle eut envie de crier,pas de désir mais de douleur, il lui mit donc la main sur sa bouche, elle se sentait mal et en plus il l’écrasait de tout son poids, l’horreur durât encore quelques minutes, là il se retirât se mit à éjaculer, elle ne pu regarder cette scène cauchemardesque, elle s’allongea, elle voulait dormir,mais lui non alors il la tira de force prés de lui, elle ne voulait pas elle se débattait mais il était bien plus fort qu’elle alors elle céda, cela dura quelques minutes, ensuite il se retourna et dormit, elle en était ulcérée, pour lui elle n’était qu’un objet sexuel,sur ce elle s’endormit.

Le cauchemar de la vie de couple débuta, elle voulait reprendre ses études mais il lui interdisait, selon lui une femme se doit de rester à la maison, ces journées était occupées de ménage incessant et de cuisine, souvent,t il n’était pas content et là comme il le disait il fallait en discuter, en discuter signifiait la battre, elle avait reçu des coups su le visage sur le dos et même à plusieurs reprises sur les reins, elle avait peine à marcher,tant qu’il la frappait fort,une fois sa soupe  était trop chaud alors il la prit par les chevaux et la lui  sur le visage, elle en criât de douleur, c’était brûlant, on du l’hospitaliser de toute urgence, elle était brûlée au deuxième degrés, une autre fois il lui avait cassé les cotes, il avait simplement dit à sa famille qui s’inquiétait de son état qu’elle était tombé dans les escaliers, elle avait maigri, elle ne manger plus,  elle ne  sortait plus,elle  ne dormait plus.

Et puis un jours, elle tomba enceinte, neuf mois plus tard elle donna naissance à une fille qu’elle appela Nejma qui signifiait étoile en français, car sa fille était son étoile, son point lumineux dans son existence, désormais elle avait une raison de vivre mais elle n,e voulait que sa fille eut le même genre de vie qu’elle alors elle commença à exécuter son Plan.

Il faisait froid, on était en plein mois de décembre, son mari était parti au travail,c’est maintenant ou jamais se dit-elle,alors elle prit sa valise  qui était déjà faite, et prit les billets d’avion ,elle avait manœuvré pour les avoir,mais c’était surtout le visas qui était le plus dure,heureusement que son mari obtenait une chaîne de magasins  qui lui permit d’avoir un registre de commerce, ensuite le plus difficile était l’autorisation paternelle mais elle savait comment s’y prendre avec son mari et elle n’eut pas de peine à le lui faire signer, elle connaissait une amie qui habitait là-bas à Paris,(sa ville préférée) qui l’avait mise en contact avec une association de femme battues,c’est grâce à cette association qu’elle obtenu le visa, elle appela sa file, la prépara, et s’apprêta à quitter l’appartement,elle allait sortir mais avant elle jeta un dernier coup d’œil à sa maison, non se corrigea-elle mon ancienne maison, elle referma la porte et prit sa fille dans ses bras,elle héla un taxi et prit la direction de l’aéroport, c’est fini  dit-ell en serrant fort sa fille dans ses bras, c’est fini!

Voila deux  ans que Salima était installée à Paris,elle séjournait dans un petit appartement que l’association lui avait permit de se procurer,elle avait trouvée un travail de caissière dans un hypermarché qui lui permettait   de vivre elle et sa fille, Nejma était désormais âgée de trois ans, elle était désormais divorcée et avait obtenu la garde exclusive de sa fille, elle avait combattu pour l’avoir, au début son avocat lui avait dit qu’il ne pouvait rien faire car elle ne s’était pas mariée en France, il fallait faire appel à la justice algérienne, Salima du retourner en Algérie, durant ce long  séjours, elle séjourna chez une de ses amies, elle avait très peur, peur que son mari ne la retrouve, sa fille était restée en France,elle commença un dure combat, du faire appel à un très bon avocat, la procédure mit à elle seule six mois ,le procès commença elle avait rassemblé ainsi que son avocat  des preuves irréfutables, c’est ainsi qu’on lui accorda le divorce, au bout d’un an , elle en était satisfaite.

Salima quitta son travail et alla chercher sa fille chez la nounou, demain elle passait un entretien d’embauche, elle voulait absolument avoir le travail, elle postulait pour le poste de secrétaire générale dans un journal.

Elle quitta le e bureau de son futur patron satisfaite, elle avait obtenu le job, certes ce n’était qu’une période d’essais, mais elle s’en foutait, la vie en France était difficile, il fallait s’accrocher et elle s’accrochait, tout à coup une goutte de pluie se déposa sur son front,elle se hâta de rentrer chez elle, avant qu’il ne pleuve.