6h30:c'était l'heure de la prière du matin, Salima se leva alla faire sa toilette et prit son foulard, c'était un rituel auquel elle ne pouvait y échapper, toute la famille se réunissait à cette heure ci,la prière commença, une demi heure plus tard, salima rangea son foulard et alla aider sa mère pour  le petit déjeuner, c'était ainsi touts les matins, une routine s'était installé, salima aida sa mère à préparer le café, une demi heure plus tard jaillirent son père et ses deux frères "Manil" et "Amine, ils avaient respectivement, 23 et 20 ans, Manil travaillait comme pharmacien, il avait même ouvert sa propre pharmacie, il était sur le point de se marier avec sa cousine, le mariage était d'ailleurs prévu pour cette année, encore un mariage arrangée, se dit Salima en pensant à son jeune frère, c'était ainsi dans la famille, un mariage arrangée, des enfantes et une vie monotone, Salima savait que c'était son destin et que même sa vie se finirait de la sorte, mais au fond elle aspirait à autre chose, Salima était une élève brillante, majeure de sa promotion au baccalauréat, elle était rentrés à l'université et avait entreprit des études de journalisme, même si elle savait que la liberté d'expression n'existait pas dans son pays, sa passion avait prit le dessous, aujourd’hui elle en était à sa troisième année, il ne lui restait plus que deux ans, ensuite!!

Ensuite elle serait mariée, ça s'est sure elle en était persuadée, quand à Amine son plus jeune frère, lui entreprenait des études d'informatiques,il lui restait en quelques années avant que lui aussi ne succombe à la tragédie,Salima regagna la table familiale, il y régnait ici un cadre chaleureux ,une heure plus tard Salima était prête, habillée et voilée elle sortit de chez elle, et prit la  direction de l’université,elle marcha longuement, cela la réconfortée, bientôt elle arriva à l’université, fit signe de loin à ses amies, et partit à leur rencontre,les cours commenceraient dans une demi heure,Salima appréciait cette longue demi heure ou elle pouvait parler aisément avec ses amis

18HOO : les cours finirent enfin, Salima était épuisée elle salua ses amies, et rentra chez elle, elle ôta son voile, et vint s’asseoir au prés de sa mère quand elle remarqua la visite d’un jeune homme, étonnée au début, elle alla discrètement rejoindre sa mère afin de lui demander qui était ce jeune inconnu, quand souriante sa mère affirma

« C’est un jeune homme très charmant, il issu d’une bonne famille, il a des liens de familiarité avec ma famille, il est venu pour demander ta main »

Durant un instant, la vision de Salima se brouilla, elle était anéantie, comment est-ce possible, elle se marier, non c’était une blague, ça pouvait pas être vrai ? 

Salima du refreiner  ses instincts de fuite, elle s’assit et contempla vaguement le salon,elle avait reçu un coup de massue sur la tête,elle était ailleurs et ne percevait aucun son de la conversation. Tout à coup son père se leva  et salua le jeune inconnu très enthousiaste lui aussi, Salima devait absolument parler avec sa mère, qu’il soit fils de bonne famille, qu’il soit charmant  ça elle s’en foutait, elle allait parler à sa mère, elle ne voulait pas se marier, pas tout de suite en tout cas, elle voulait d’abord finir ses études c’est tout ce qui importait pour elle.

22h00 :Salima, ne pouvait pas fermer l’œil de la nuit, elle était abasourdie, parce qu’elle lui avait dit sa mère, la conversation lui revenait encore en fragments.

« Ma chérie, avait dit sa mère avant même que Salima ne débute la conversation, que je suis contente pour toi, tu a eu la chance de tomber sur homme bien et en plus de bonne famille, il a demander  ta main à ton père, et il a dit oui, si tu voyait combien il était ravi, bien évidemment, il veut te rencontrer, lui et sa mère, il va venir ce week-end, n’est pas magnifique ?

« Quoi, s’exclama Salima, tu veux dire que papa à dit oui sans meme m’avoir demander mon avis, en plus tu m’avait promis que je finirait d’abord mes études »

C’en était trop, elle n’avait jamais son mot à dire, on prenait toujours les décisions à sa place,déjà à l’age de 13 ans ses parents avaient décidés de la voiler sans meme lui demander son avis,elle n’était qu’un pantin que ses parents déplaçaient à leur,aise, encore une fois elle ne pouvait rien faire, encore une fois elle devait accepter son triste sort sans meme pouvoir riposter,elle se souvenait encore des paroles de sa mère qui l’avaient profondément marqués

« Ma chérie, c’est pour ton bien que nous avons accepter, ton père et moi nous ne voulons que ton bonheur et rien d’autre, c’est un type bien et de famille, nous nous pouvions pas mieux pour toi, en plus il t’aime beaucoup, tu as de la chance beaucoup de jeunes filles voudraient être à ta place »

« M’aimer ? Mais comment-il peut-il m’aimer, je ne le connais même pas, je n’ai l’ai jamais vu de ma vie ! »

« Tu sais ma chérie, moi j’ai appris à aimer ton père au fil des ans, on a parcouru ensemble beaucoup d’épreuves, toi aussi tu apprendra à aimer ton mari tout comme moi, tu verra tout se passera bien, nous remettrons cette discussion à plus tard, c’est l’heure de la prière du soir.

C’était toujours ainsi avec sa mère, elle esquivait tout le temps les discussion ou elle se entait ma à l’aise, elle trouvait n’importe quel prétexte pour couper cours et le pire c’est qu’il y arrivait parfaitement.

Salima, tellement abasourdie ne fit même pas la prière du soir, elle n’avait pas la tête à ça, elle en avait  marre de tout ce rituel de prières sans fin qui se répétait tout les jours, on l’y avait forcé depuis l’age de 7 ans, elle ne savait même pas pourquoi, on lui disait de le faire et le faisait, c’est tout ,au fond elle n’était même pas sure de toutes ces croyances, une fois pendant le tremblement de terre de l’année dernière, elle s’était engagée comme bénévole pour aider toutes ce infirmières,elle avait vu le pire,des gens amputés à vifs, des morts à moitié défigurés,bref elle en restait jusqu’a présent profondément choqué, ce jour là elle s’était posé une question et pas honte n’en avait jamais parler à personne, Dieu existait-il vraiment ? Elle ne pouvait croire en lui en observant tous ces cadavres, mais elle s’était  tout simplement dit qu’elle était devenu folle, elle délirait tout simplement, mais non elle était réellement  sérieuse, et pourtant existait-il ?

Suite et fin dans le prochain article