Suis-je condamnée, condamnée a rester perdu condamnée a fuir, condamnée a avoir peur, à ne connaître plus que le malheur et la haine qui m’assouvissent, a ressentir cette douleur qui me transperce le cœur,condamnée à regarder les autres vivrent dans cette hypocrisie qu’est le monde,  cette lâcheté ,cette fausseté, toutes ces conversation puériles, inutiles, stériles suis-je condamnée a les écouter, à voir le monde s’écroulait devant mes yeux , d’ailleurs ou vas le monde ?

Chacun ne cherche que richesse et pouvoir, peut importe les moyens utilisée « la fin justifie les moyens »,a regarder comme un simple spectateur des milliers de guerres éclataient chaque jour, des pauvres innocents mourir de faim, sans maison et sans famille, à s’extasier devant la plus grande puissance du monde écrasait les autres, à écouter les pleurs et les douleurs , les murmures, a se dire qu’un jour un bon dieu viendra nous secourir, un dieu manipulé de toute sortes, bon et puissant d’un coté, gentille et faible d’un autre. Ou vas le monde ?Peuplé d’automates qui marchent sans comprendre et suivent un chemin,à vouloir être comme les autres on se perd soi même et ne savons même plus qui nous sommes réellement, l’homme est faible, lâche et hypocrite, tout ce qu’il touche se fane, l’homme détruit tout ce qu’il y’a autour de lui, des féeries brutes, au coucher du soleil, de l’océan vertigineux, du feux qui nous envoûte et nous charme, de  l’éclair irrespectueux qui nous martèle de sa puissance ,l’homme ne réfléchit pas, il n’est qu’un spectre utilisé par le néant, il n’est que son esclave,car le néant est le vrai même de cette pauvre humanité , toutefois vous vous demanderiez si je leur ressemble, si je suis moi aussi qu’un pantin ?A cette question personne ne peut y répondre, ni vous, ni moi, ni même dieu, je préfère partir la tête haute fière de mes conviction qu’être qu’un  amas de chair glané, je refuse, ceux qui ont combattu pour la liberté me comprendront, alors peu à peu je me construit un monde,un autre monde cependant j’appartient à celui la,si tout pouvait changer, si la réalité pouvait changer, tout serait nettement plus simple,mais la réalité ne changera pas, ce n’est qu’un esclave de plus que vous, une ordure qui nous trahit en nous diffusant des morceaux de visions utopique, j’aime ce néant, j’aime ce noir intense qui m’enveloppe tout doucement de son châle soigneux , je m’y sens en sécurité, comme protégée, ici il n’a rien ni monde, ni famille ni amis, ni lycée,ici il n’a rien seule le néant qui règne, sommes nous donc tous condamnées à se limiter a ce rôle de poupée de cire, on préfère croire, croire à un dieu, croire a toutes ces futilités qui bâtissent notre monde,est  ce donc cela le monde ?Finalement nous sommes tous aveugles,guidés vers quelque chose que ne nous connaissons pas,vers cette chose qui nous parait si extraordinaire, si magnifique, à cette petite lumière, ce fusain d’espoir auquel nous nous raccrochons tous,car il faut mieux vire pour vire que vivre pour mourir, peu importes nos gestes, nos actes, nos paroles, nos amis notre famille, peu importe le lapse de temps que nous avons passé ici, que nous soyons pauvre ou riche, croyant ou pas,nous crèverons tous dans ce néant inévitable, nous crèverons tous sans n’a voir rien laisser autour de nous, nous crèverons tous sans se souvenir des uns des autres, dans ce monde nous cherchons tous  à être ensemble, compacte assemblé, mais fond nous le savon tous ,nous somme tous seul, nous finirons tous solitaire, seuls nos songes, resterons, et hanterons ce monde pour l’éternité..